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Un terrible incendie au Cap Martin-Hôtel en 1932
Le dimanche 16 octobre 1932, à 19 h, Émile Galliano, le jardinier, aperçoit des lueurs flamboyantes à l’intérieur d’une fenêtre du 4ème étage de l’aile Est du Cap Martin Hôtel. Il donne l’alerte
Sous les ordres du Lieutenant Feraud, les pompiers de Menton arrivent rapidement sur les lieux...
1932 : UN TERRIBLE INCENDIE AU CAP MARTIN-HÔTEL
Le dimanche 16 octobre 1932, il est 19 h, quand Émile Galliano, le jardinier, donne l’alerte. Il a aperçu des lueurs flamboyantes à l’intérieur d’une fenêtre du 4ème étage de l’aile Est du Cap Martin Hôtel. En même temps, la vitre d’une autre ouverture vole en éclats accompagnée d’une violente explosion.
Sous les ordres du Lieutenant Feraud, les pompiers de Menton arrivent sur les lieux et attaquent le feu depuis la cage d’ascenseur. De petites lances sont mises en batterie sur les côtés. Face à l’ampleur du sinistre dans les combles, au 5ème étage et dans une partie du 4ème, il est fait appel au corps des sapeurs pompiers de Monaco (commandant Raffin et lieutenant Tixier). Ils seront rapidement à pied d’œuvre. Un énorme problème reste à régler : disposer d’une plus grande quantité d’eau pour éteindre le sinistre. Le château d’eau, qui avait été prévu comme réserve de l’hôtel étant trop éloigné, l’eau sera puisée dans la nouvelle piscine avec l’engin-pompe monégasque en relais. Cela s’avère encore insuffisant. Finalement avec l’arrivée de Nice d’une auto-pompe à grande capacité et de nouveaux éléments des sapeurs pompiers départementaux sous les ordres du Lieutenant Michel, l’eau sera récupérée directement en mer. L’incendie sera maîtrisé partiellement vers 22 h 30 et en totalité à minuit.
Les dégâts seront importants. On avance la somme astronomique de plus d’un million et demi de francs de l’époque. Non seulement à cause du sinistre lui-même, dont les causes ne seront jamais établies avec exactitude, mais aussi en raison de l’eau déversée, qui en se rependant d’étage en étage abîmera les chambres, les couloirs et le mobilier jusqu’au rez de chaussée. L’ascenseur hydraulique, lui aussi sera détruit ainsi que de nombreuses verrières.
Le bâtiment était assuré par la compagnie anglaise « Phœnix » et « l’Urbaine et Seine » et deux autres cabinets d’assurances de moindre importance.
La réouverture aura lieu le 4 juillet 1933. Mais en partie seulement car l’aile Est restera inutilisable encore plusieurs mois. La toiture haussmannienne et les combles de cette aile disparaîtront car partis en fumée…
Jean Claude Volpi
1932 : UN TERRÌBILE FUEG GRANN AU « CAP MARTIN HÔTEL »
Ou dumenìgue 16 d’òutoubre 1932, san 7 oure de sera coura Emile Galliano, ou jardenìe, douna r’alerta. Elou ha acourjù de quiaroù fiamejante en dintre d’un barcan dou 4eme pian dou coustà dou levant dou « Cap Martin Hôtel ». En meme temp, ou veire d’una autra dubertura chopa dam’ una vioulenta esplousian.
Souta u oùrdini dou Tenent Feraud, u poumpìe de Mentan arriban e atacan ou fueg despuhi ra gàbia dou mounta-cara. De pichoune lance san metùe en batarìa sus’ u coustà. Davanch r’empourtança dou sinistrou ent’ u sourìe, au 5eme pian e tamben ent’ una partìa dou 4eme pian, una sounada ese mandàia ent’ u sapahoù poumpìe de Mounigou (Coumandant Raffin e Tenent Tixier). Arriberan rapidament susa r’empiaçament. Un proublema empourtent stasìa da resourve : avé mài d’àiga per stegne ou fueg grann. Ra reserva qu’era stacha prevista per r’oustà, perqué trop aluegnàia, r’àiga serà tiràia da picina nova dame ra màquina-poumpa mounegasca en releva. Acò es encara ensufichent. Finalament, dame r’arribou da Niça d’un’auto-poumpa de granna countenença e d’autre sapahoù poumpìe dou despartament, souta u oùrdini dou Tenent Michel, r’àiga serà tiràia diretament da marina. Ou fueg grann serà douminà en partìa vers 10 oure e mieja da sera e toutalament à miejanuech.
U danne seran empousante. Se parla d’un mountant pran empourtent de mài d’un mirian e miej de franc de r’épouca pa soulament pèr causa dou dann (de qua nou se saberà mài r’ourigina de segù), ma tamben pèr causa de r’àiga soubreversàia que danejerà re stànsie, u courredoù e u mòbili en se spanteguent de pian en pian fint’ au pian terren. Ou mounta-cara idràulicou e tante veiriere seran destruche tamben elu.
Ou bastiment era assegurà per ra coumpagnìa inglese « Phoenix » e « l’Urbaine et Seine » e doue autre gabinete d’assurance de menou d’empourtença.
R’oustà ese stach dubert un’autra vota en 1933, ou 4 dou mese da Madalena, ma r’ara dou coustà dou levant serà enutilisàbile encara quarque mese. Ou tech « haussmanien » e u sourìe d’aquest’ ara despareisheran perqué toutalament brujhà …
Revirada Solange Mongondry Barbéris
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