Société d’art et d’Histoire du Mentonnais
Au tennis-club, il y a 100 ans…

Suzanne Lenglen remporte le tournoi de Menton

lundi 18 mars 2019

Au tennis-club, il y a 100 ans
SUZANNE LENGLEN REMPORTE LE TOURNOI DE MENTON
.
Hier, en ce 15 mars 1919, Suzanne Lenglen s’est imposée sur l’ocre du Lawn Tennis and Croquet Club de Menton. La « Divine » participa à cinq éditions du prestigieux tournoi international de Menton : 1919, 21, 23, 24, 25. Son bilan ? Dix finales disputées, dix victoires sans perdre un set.
Vêtue de sa robe plissée Jean Patou, elle remporte le simple-dames en 19, 23 et 24, s’octroyant définitivement la coupe « Championnats de la Riviera » créée par la maison « Garrard and Co » de Londres, précieusement conservée au Musée National du Sport.
Elle s’impose quatre fois en double dames associée à Elisabeth Ryan et à trois reprises en double mixte avec Max Decugis (en 19), Henri Cochet (24) et René Lacoste (25).
Une immense foule chapeautée (2000 personnes) assiste à ses démonstrations ; au premier rang, le Roi Gustave V de Suède dont elle est la partenaire préférée.
Chacune de ses « apparitions » transforme le central en scène de l’Opéra Garnier. Saisissant son instrument à cordes, elle exécute sa partition sans fausse note... et ses adversaires réduites au rôle de soubrettes. Dominant partenaires et adversaires, la diva, telle Maria Callas, laisse son public sans voix.
Quelques anecdotes de « nôtre » Suzanne parsèment les travées des courts de la Condamine.
En 23, elle loge à l’Hôtel Impérial, accompagnée de sa mère. En 24, lors de sa finale contre Ryan, un incident déclenche le scandale. L’arbitre anglais « ose » la sanctionner d’une faute de pied au service. Dès sa sortie du court, Suzanne entre dans une colère noire. Elle refuse dorénavant tout arbitre anglais et de jouer à Wimbledon. A en frôler l’incident diplomatique !
De Wilding à Pierre Darmon, son nom est gravé en lettres d’or sur les tablettes de la riche et belle histoire du tournoi mentonnais.
Tout comme la Faisanderie, la Croix Catelan, Wimbledon ou Anvers, elle bâtit la légende du « Lenglen Tennis Club » de Menton.
Qui mieux qu’André Lichtenberger et Etienne Micard pour nous la définir : « Au commencement du monde il n’y avait personne. Dieu créa d’abord Adam, ensuite Eve, enfin Suzanne Lenglen ».
Eternelle « Divine » Suzanne…
Patrick Didier
.
SUZANA LENGLEN GAGNA OU TOURNÉU DE MENTAN
Ié, ou 15 de mars 1919, Suzana Lenglen ha triounfà susa terra ocra dou Lawn Tennis and Croquet Club de Mentan. Ra « Divina » ha partichipà à cinque edicioù dou prestigious tournéu enternaciounale de Mentan : 1919, 21, 23, 24, 25. Ou sen bilan ? Diéjhe finale jugàie, diéjhe vitòrie sensa perde un souret jueg.
Viestìa da soua roba plissàia de Jean Patou, ela leva ou sèmpie-dame en 19, 23 e 24, s’empatrounishent definitivament ra coupa, « Campiounati da Riviera » creàia da ra Casa « Garrard e Co » de Londra, preciousament counservàia ent’ ou Musé Naciounale dou Sport.
Ela predoumina quatre vote en doùbie-dame assouciàia à Elisabeth Ryan e tre vote en doùbie-mist dame Max Decugis (en 19), Henri Cochet (24) e René Lacoste (25).
Un moundou ben metù e pran numerous (dou mila persoune) ese present à soue demoustracioù ; au primou ran, ou Ré Gustave V de Sueda de qù ese ra socha qu’i ese pu de ca.
A cada-una de soue « aparicioù », ou pian centrale se trasfourma en scena de r’Opera Garnier. Gantent ou sen strument à coarde, ela mena à ben ra soua partician sensa menga de nota faussa…e u se aversari san baishàie à ra founcian de servente. Douminent sochi e aversari, ra diva, tale Maria Callas, laisha u se spetatoù sensa vousa.
Quarque storiete da « noaisha » Suzana spantegan re campade de courte da Coundamina.
En 23, ela stà à r’oustà Emperiale, acoumpagnàia da soua maire. En 24, aloura da soua finala coantra Ryan, un enchident prouvoca ou scàndalou. R’àrbitrou inglese « s’encala » de sanciounà-ra pèr una fauta dou pé aloura dou siervici. A pena qu’ela soarte dou court, Suzana s’embila vivament. Ela refusa ouramai d’avé un àrbitrou inglese e de jugà à Wimbledon. Acò ese stach scàijhi un enchident diploumàticou !
Da Wilding à Pierre Darmon, ou sen noum ese gravà en letre d’orou sus’ e tablete da rica e bela stòria dou tournéu mentounasc.
Tale quale ra « Faisanderie », ra « Croix Catelan », « Wimbledon » o « Anvers », ela ha stabilì ra legenda dou « Lenglen Tennis Club » de Mentan.
Qù, mielhe que André Lichtenberger e Etienne Micard pouhe nou ra specificà : « Au coumençament dou moundou, noun i era nushen. Dìou ha fach primou Adam, puhi Eve, e pèr fenì Suzanne Lenglen ».
Eterna “Divina” Suzanne…
Revirada Solange Mongondry Barbéris


Portfolio

Accueil | | | | Statistiques du site | Visiteurs : 138 / 397860

Suivre la vie du site fr  Suivre la vie du site Le Coin du Mentounasc dans Nice-Matin avant 2023  Suivre la vie du site Le Coin du Mentounasc de Nice-Matin en 2019  Suivre la vie du site N°448 - Le « Coin du Mentounasc » du 16 mars (...)   ?

Site réalisé avec SPIP 3.0.16 + AHUNTSIC

Creative Commons License

Visiteurs connectés : 8