Quelques notions graphiques ...
Note sur la graphie du mentounasc
Lorsqu’il fallut publier le premier manuel d’enseignement du parler mentonnais, « Ou Mentounasc a ra scora », les auteurs (Louis Caperan et Jean Louis Caserio) ont été confrontés au délicat problème de la transcription du mentounasc. Tâche ô combien délicate !
En effet, « quand on veut mettre sur pied pour un dialecte un système graphique qui soit à la fois fonctionnel et capable d’intégrer ce dialecte à sa famille linguistique, ce n’est pas chose simple » reconnaît en 1983, Alain Venturini1 qui fut avec Stéphane Vilarem un précieux conseiller pour fixer quelques règles simples pour écrire notre dialecte.
Après de nombreux mois de patientes recherches et de difficultés presque insurmontables, le manuel d’enseignement voit le jour en 1984.
Le système graphique utilise, pour l’essentiel, les principes de la graphie dite mistralienne tels qu’ils ont été adaptés au nissart avec quelques modifications de détail pour tenir compte de certaines spécificités de notre parler.
Ces dispositions sont approuvées le 23 octobre 1986 par le conseil d’administration de la S.A.H.M.
Les publications de la S.A.H.M. vont dès lors appliquer et préciser ces premières règles.
C’est ce même système graphique, avec quelques nuances, qui a été repris par les auteurs du Lexique Français-Roquebrunois publié en 1998.
En définitive, le choix de la graphie mistralienne marque l’abandon du système graphique d’Andrews, cohérent dans son ensemble, mais qui recelait quelques lacunes mises en évidence par le professeur J.P. Dalbera en 1979.
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